rp libre, concours 2 de l'été

Kaitain, planète mère de l'empereur Padishah IV, aile des chambres Hagal du palais...

Un serviteur Hagal frappe à une porte, puis l'entrouvre et entre sans dire un mot. Il attend que celui qu'il est venu voir lui fasse signe de parler.

Le comte Faykan Hagal vous demande immédiatement.

J'arrive.

Le serviteur sort alors de la chambre et attend l'homme dans le couloir, quelques instants plus tard, les deux hommes traversent les couloirs du palais, au bout de quelques mètres, ils arrivent à l'entrée d'un salon où attend le comte Faykan Hagal en présence du Caid de la maison Hagal.
Ils font signe à l'homme nouveau venu d'entrer et congédient le serviteur.
Le Caid prend alors la parole.

Vous êtes déjà aller sur Arrakis, Que savez-vous de cette planète et de ses habitants?

L'homme réfléchit un instant.

Je m'y étais rendu pour effectuer une transaction avec la maison Atréides lorsqu'ils dirigeaient la production d'épices... Ils cherchaient à se raprocher des Fremens, pour ce que j'en sais, Duncan Idaho a été chargé par Leto Atréides en personne de prendre contact avec eux.
Mais personne ne sait où il se trouve depuis. Les Fremens sont un peuple méfiant envers ceux qu'ils appelent les hors mondes, peut-être n'a-t-il jamais réussi à les trouver, où peut-être l'ont-ils rejeté et qu'il est mort dans le désert.
Cependant, s'il a réussi à intégrer ce peuple, il n'est pas impossible qu'il soit resté chez eux quand il a appris la chute des Atréides.



HRP : à suivre.

C'est alors que le Comte Faykan Hagal prend la parole à son tour.

Très bien Bator, l'empereur nous a confié l'honneur de reprendre la gestion de la production de l'épice sur Arrakis, les Harkonnens devront surment être boutés d'Arrakis par la force.
Je veux que vous partiez en éclaireur sur la planète avec un petit groupe d'hommes, vous serez seul sur place, et attirerez surment les foudres des Harkonnens, n'hésitez pas à vous défendre face à eux.

A ces mots, l'invité gonfle imperceptiblement le torse par fierté, et hoche la tête.

Caid : Vous pouvez composer votre groupe librement, vous avez deux jours pour faire votre choix.
Nous vous donnerons les détails de votre voyage demain soir, tout est déjà organisé avec la guilde. Voici ce que nous attendons de vous. Trouvez les Fremens qui se cachent dans les désert, entrez en contact avec eux, tâchez d'analyser le comportement qu'ils pourraient avoir envers nous, et si vous le pouvez, retrouvez Duncan Idaho, et ramenez le à Arrakeen lorsqu'elle sera sous notre contrôle.
Vous ne répondrez qu'à moi ou au Comte dans le cadre de cette mission, et il en ira de même pour vos hommes.

Nous vous attendrons ici même avec votre groupe demain à 19h. Maintenant, allez y, vous avez fort à faire.

L'homme effectue un salut militaire et se retourne pour se diriger vers la porte, quand il est interrompu par le Comte.

Une dernière chose, l'intendance militaire vous attend, rendez vous y le plus rapidement possible... Bashar.

Bashar : Je ne vous décevrais pas, ou je mourrais pour vous mon Comte.

Une fois le Bashar sorti de la pièce, la discussion continue entre le Comte et le Caid.

Comte : Etes vous sûr de votre choix? Un colonel aurait pu être un choix plus judicieux.

Caid : Absolument, il a plus que fait ses preuves sur le terrain et dans le commandement de ses hommes, et le fait qu'il se soit déjà rendu sur Arrakis devrait être un atout. De plus, la promotion par l'action raffermira sa loyauté envers vous et votre maison.

C'était le 10 Avril 10211... vers 10h du matin.

Kaitain, planète mère de l'empereur Padishah IV, une salle de réunion Hagal, le 11 Avril 20211, vers 18h...

21 soldats se présentent devant le Comte Faykan Hagal et son Caid. A leur tête, un bashar tout récemment nommé en attente de son ordre de départ pour Arrakis avec son groupe de soldats triés sur le volet. Un groupe de soldats Hagal envers lesquels il a une confiance absolue. On sent chez les soldats une forte tension, et on lit dans leurs yeux l'honneur d'être là où ils sont.

Comte : Messieurs, vous partirez avec votre Bashar sur Arrakis dès ce soir, votre mission est simple, vous partirez à la recherche des Fremens qui se cachent dans le désert. Votre commandant a déjà ses ordres de mission, vous servirez d'éclaireurs à notre maison.

A ces mots, l'ensemble des soldats lancent un cri de fierté.

Deux heures plus tard, le petit groupe de soldats prend place à bord d'un vaisseau qui leur fera quitter Kaitain, qui les mènera jusqu'à un transporteur de la guilde, vers un voyage sans déplacement. Le bashar sourit en voyant chez ses hommes la fierté de participer à cette mission, et l'impatience de la commencer. Il reste cependant silencieux, il sait que les quelques paroles du Comte leur ont insuflé une volonté inébranlable, et tandis que leur vaisseau arrive vers le transporteur de la guilde, son esprit est déjà sur Arrakis, à la manière dont il arrivera à ses fins.

Arrakeen était toujours sous le contrôle des Harkonnen, le gros des forces Hagals prendraient bientôt la route pour Arrakis, mais pour l'instant, le groupe de combat était totalement isolé, déposé par leur transport près du village de Milanor, dans la région de la Faille Rouge.
Voilà deux heures qu'ils étaient arrivés, et après un peu de marche, ils étaient en vu du village. L'observation aux jumelles ne révélaient pas grand chose sur l'activité de ce dernier, des sentinelles postées à plusieurs endroits, quelques villageois qui semblent faire du commerce, et d'autres des cultures ou de l'élevage. D'après les informations qu'on lui avait fourni, 1500 habitants vivraient ici. Une densité assez conséquente sur cette planète, mais ridicule comparée à Kaitan.
Le bashar se demanda néanmoins comment autant de personnes parvenaient à survivre à un seul endroit sur cette planète majoritairement désertique.

Alors qu'il allait cessé son observation, une animation soudaine d'un coin du village attira son attention, un petit groupe de 3 soldats étaient sur le point d'en sortir, et il n'était pas difficile de reconnaître des Harkonnen. Ils avancaient en terrain conquis, n'hésitant pas à bousculer les villageois qui se trouvaient sur leur route.
Rien ne laissait penser qu'un groupe de soldats plus important se trouvait à proximité, il trouva ça étrange mais voulu saisir l'occasion d'obtenir quelques renseignements.

Tout alla très vite, les Harkonnen n'étaient plus dans le village, ils marchaient en direction du nord, vers une falaise, peut être y retrouveraient ils leur moyen de transport, les roches alentours se prêtaient parfaitement à une embuscade, et avant même qu'ils ne puissent réagir, deux Harkonnen étaient mort, tandis que le troisième, le plus gradé, gisait au sol, inanimé.
Il ordonna à 10 de ses hommes d'aller voir sur la falaise si un engin motorisé s'y trouvait, et de le détruire si c'était possible, puis leur donna rendez-vous près d'une paroi rocheuse visible qui se trouvait à 5 kilomètres de là.

Le bashar était satisfait du tour que semblait prendre cette mission, seulement, la disparition de ces 3 Harkonnen ne passerait surment pas inaperçue, ils allaient devoir se déplacer très vite après l'interrogatoire pour ne pas se faire repérer.

Des questions, des coups, encore des questions, des frustrations, à nouveau des questions, mais aucunes réponses...

Le soldat Harkonnen s'était montré plus résistant que prévu à l'interrogatoire, ils n'avaient obtenu aucunes réponses, pas même son nom... Et le temps jouait contre eux, le bashar ne pouvait pousser l'interrogatoire plus longtemps, il ordonna de dissimuler le cadavre du Harkonnen et de lever le camp.
Le groupe prit la direction de Tak El Pil, le bashar souhaitait longer les falaises afin de peut être apercevoir un vers des sables, il avait entendu une rumeur selon laquelle les Fremens s'en servaient pour se déplacer.
Il trouvait cela totalement farfelu, mais n'étant pas du genre à laisser même une rumeur sans vérification...

Après deux jours de marche, ils arrivèrent en bordure du désert, le soleil était déjà éblouissant, mais ce n'était rien comparé à cette vision du sable à perte de vue... Ils pouvaient distinguer au loin un grand nuage de poussière, mais il leur était impossible de définir à quoi cela était du à cause de la distance et de la luminausité.
C'était une vision à la fois magnifique et effrayante. Il leur restait encore plusieurs jours de marche avant d'atteindre Tak El Pil, ils ne pouvaient pas se permettre de lambiner en observant le paysage.

En avant messieurs, nous ferons du tourisme plus tard.

Le paysage que le groupe de soldats parcourait se partageait entre falaise, plaine de roche et falaise, ils parlaient peu afin d'économiser leur énergie et leur eau, quand un mouvement attira l'attention de l'un d'eux sur une fissure inscrutée dans un pic proche.
Aussitôt le bashar ordonna de se diriger dans cette direction et de se séparer en deux groupes afin d'attraper le curieux si ce n'était pas un simple animal.
Au bout de 20 minutes de recherches, le bashar et ses hommes étaient bredouilles, ou presque. Ils avaient pu trouver quelques traces de mouvements quasiment invisibles, et choses étranges, ce qui ressemblaient à des marches, ce qui laissait le bashar totalement dépourvu car aucunes autres traces de lieu de vie n'étaient visibles. Il était pour ainsi dire persuadé que son groupe avait fait l'objet d'une observation assidue, ce qui ne le laissait pas sans s'inquiéter, mais il ne pensait pas qu'ils trouveraient quoique ce soit de plus à cet endroit.

Nombres de questions pouvaient se lire dans les yeux des soldats, mais ils savaient pouvoir trouver un regain d'assurance dans l'expression de leur bashar qui en dehors d'une assurance sans faille, ne laissaient rien transparaître. Ils avaient l'habitude de suivre cet homme énigmatique, obéir à ses ordres n'était rien d'autre qu'une évidence, la notion d'obligation militaire avait totalement disparu depuis bien longtemps dans leur esprit.
Le bashar en était parfaitement conscient, et c'est l'une des raisons pour lesquelles ils les avaient choisi pour cette mission. Ils connaissaient ses hommes, leurs qualités, leurs capacités, le seul inconnu se présentait dans l'objet de leur mission, le peuple Fremen.